Si vous avez suivi depuis le début les aventures d'Erica et Patrick, vous ne serez pas déçus par ce nouvel opus de la série...

On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de Camilla Läckberg : une alternance de récits au présent et au passé, sans lien direct de prime abord, mais dont toutes les pièces se mettent en place au fur et à mesure ; une Erica toujours aussi indomptable qui n'en fait qu'à sa tête en dépis des protestations de son mari... 

C'est une lecture agréable même si je trouve qu'il y a peu de renouvellement dans le style, et donc plus tellement de surprise... Mais si vous avez lu les romans précédents, c'est presque un passage obligé...

J'avais déjà été entraînée par le très bon "Un avion sans elle", qui racontait l'histoire d'une rescapée d'un crash d'avion que se disputaient deux familles...

"N'oublier jamais" m'a fait le même effet, à savoir une lecture en trois jours, chaque fin de chapitre appelant à lire le suivant. Ce livre est très bien construit, l'histoire un peu capillotractée, mais bourrée de rebondissements. Quand on pense avoir découvert le fin mot de l'histoire, on découvre une nouvelle piste.

Le roman racontre l'histoire de Jamal, un jeune des cités parisiennes parti s'entraîner à la course à pied en Normandie. Lors d'un de ses entraînements matinaux, il assiste, impuissant, au suicide d'une magnifique jeune fille qui se jette d'une falaise... L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais ce n'est pas si simple avec Michel Bussi... Cette mort rappelle étrangement la mort d'une autre jeune fille dix ans plus tôt, et Jamal se retrouve embarqué malgrè lui dans une enquête rocambolesque.

Ce qui m'a également plu, c'est la description des paysages normands : la falaise d'Etretat, Yport, le pays de Caux... Tout cela m'a rappelé mes vacances en Normandie dans ma jeunesse :D

En bref, un très bon moment passé à lire ce roman.

J'ai lu plusieurs critiques négatives sur ce livre... Les lecteurs le comparaient avec les premiers ouvrages de l'auteur et trouvaient que celui-ci traînait en longueur. Moi qui n'ai pas lu les premiers livres de Robert Hosseini, j'ai été dès le début happée et charmée par ce roman qui s'étale sur plus d'une cinquantaine d'années et qui nous fait voyager dans plusieurs pays.

Le voyage commence en Afghanistan. On y découvre l'histoire d'Abdullah et de sa soeur Pari, que son père est obligé de "vendre" aux riches patrons de son beau-frère... On découvre ensuite l'histoire de ce beau-frère, l'oncle d'Abdullah, puis encore d'autres histoires qui ont toutes un rapport entre elles.

Une belle découverte !

J'ai découvert Nicci French au travers du livre "Jusqu'au dernier" et j'ai ensuite directement enchaîné avec la lecture de "Aide-moi" et "Sourire en coin". 
Ce sont des thrillers bien ficelés, où l'on retrouve souvent l'histoire selon plusieurs points de vue et dans lesquels les rebondissements ne manquent pas... Des livres faciles à lire qui conviennent bien pour se distraire !

Une petite mercière découvre qu'elle a gagné au loto et décide de ne pas encaisser le chèque tout de suite, tout en dressant la liste de tout ce qu'elle peut à présent s'acheter... Un petit roman émouvant sur les petits plaisirs de la vie, qui montre que l'argent seul ne fait pas le bonheur.

J'avais déjà lu les enquêtes policières du commissaire Wallander, mais dans ce roman, Henning Mankell ne nous fait pas suivre une enquête de police, mais la quête personnelle d'une mère qui désire comprendre pourquoi son fils est mort...

En rentrant chez son fils en Suède, l'archéologue Louise Cantor trouve son fils mort. La police conclut à un suicide, mais elle ne veut pas y croire... S'en suit alors une enquête qui va la mener en Espagne, en Australie et enfin au Mozambique, où elle y apprendra des révélations sur son fils et y découvrira la misère et la cruauté

Si j'ai moins apprécié ce livre que les enquêtes de Wallander, j'ai cependant été touchée par la description des sentiments de Louise pour son fils et sa trasncription de la misère et des affres du sida en Afrique qui ne laisserait personne indifférent.

J'ai tout de suite été attirée par la typographie volontairement désuète de la couverture de ce livre, et également par son titre atypique...

Et je n'ai pas été déçue, je l'ai dévoré en deux jours ! Bien que totalement différent de l'univers des polars que j'ai l'habitude de lire, j'ai trouvé ce livre très rafraichissant. L'histoire d'Alice n'a pas été toujours rose, mais sa façon de la raconter nous rend l'histoire distrayante.

Ce roman de Paul Dannemark raconte l'histoire de Paul, qui à l'enterrement de sa mère, fait la connaissance de sa tante Alice, qu'il n'a jamais rencontrée auparavant, et dont ses parents lui ont très peu parlé. Dans les jours qui vont suivre, il se lie d'amitié avec la vieille dame, qui commence à lui raconter sa vie. De la Belgique à l'Angleterre, en passant par le Canada et l'Inde, on voyage à travers la vie d'Alice et on se prend d'amitié pour cette vieille dame... 

Le style de Paul Dannemark est fluide, sans fioritures ni descriptions inutiles et ce roman se lit très bien.  A noter une fin à laquelle je ne me serais pas attendue...

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de Maxime Chattam, et j'avais oublié la noirceur de ses livres... Dès le début de l'histoire, cela m'est revenu avec une description de scène de crime on ne peut plus sanglante et dérangeante... Si comme mon mari, vous trouvez la série américaine "Esprit  Criminel" glauque, alors vous feriez mieux de passer votre route, car Maxime Chattam ne nous épargne rien, ni sur le fond de l'histoire, d'une noirceur incroyable, ni sur la forme, avec des descriptions très poussées.

L'histoire : plusieurs crimes particulièrement sanglants sont commis en plusieurs endroits différents de France et d'Europe. Les criminels ne peuvent être les mêmes, mais un point commun relie toutes les scènes de crime, une signature laissée sur le corps des victimes : *e. Le gendarme Alexis Timée et son équipe, aidés par le criminologue Mikelis, se lancent à la poursuite de ces tueurs...

L'intrigue de ce roman est bien menée, avec des rebondissements auxquels on ne pouvait s'attendre, et une fin "suspencifiante" à souhait... Par contre, l'histoire est vraiment très noire, à tel point qu'on a du mal à imaginer que des tueurs en séries puissent aller si loin, et également au point où l'on se demande comment Maxiem Chattam a pu imaginer de telles horreurs ! 

En bref, un livre que j'ai dévoré, car l'intrigue est très bien menée, mais âmes sensibles s'abstenir !

Fervente lectrice des aventures du commissaire Erlendur, je me suis jetée sur Le livre du roi lorsque je l'ai vu sur les rayonnages de la médiathèque.

Ce n'est qu'en rentrant chez moi que je me suis aperçue qu'il ne s'agissait pas d'une énimème aventure d'Erlendur Sveinsson, mais d'une histoire se déroulant dans l'après deuxième guerre mondiale, où l'on allait se confronter au trafic d'oeuvres d'art, en l'occurence, un précieux manuscrit...

Ce livre raconte l'histoire d'un jeune islandais, Valdemar, qui arrive à Copenhague pour faire ses études. Il y rencontre un professeur, qui va le mener dans toute l'Europe afin de retrouver un manuscrit que lui ont volé les nazis pendant la deuxième guerre mondiale. 

J'ai tout de suite été happée par le style d'Indridason, littéraire mais facile à lire. L'histoire est une sorte de thriller historique et les rebondissements nous laissent toujours en haleine. Ce livre m'a aussi permis de découvrir tout un pan de l'histoire littéraire islandaise, au travers des différentes sagas dont nous parle Indridason. On sent qu'il est passionné par ces manuscrits, par son pays et son histoire, et il arrive à nous transmettre cette passion...